a-court-of-thorns-and-roses,-tome-1---a-court-of-thorns-and-roses-530758Quand la jeune Feyre tue un loup dans les bois, une créature monstrueuse apparaît pour exiger un juste châtiment. Forcée de vivre à Prythian, le territoire des redoutables Faes, elle découvre vite que son geôlier n’est autre que Tamlin, l’un des légendaires Hauts-Seigneurs qui gouvernaient autrefois le monde.
Mais alors que des forces obscures menacent d’engloutir Prythian, la passion dévorante qui naît entre Feyre et Tamlin saura-t-elle sauver son monde et son peuple?


Bénis ton cœur de mortelle, Feyre. Et plains ceux qui ne ressentent rien.

Alors que Throne of Glass était basé sur le conte de CendrillonA Court of Thorns and Roses (ACOTAR de son petit nom) revisite La Belle et la Bête.

Qu’en dire? Je viens de le terminer, et je suis encore toute chose. Ce premier tome est fabuleux. Sensuel (sans être graphiques, il y a des scènes de sexe explicites donc ne pas mettre ce livre entre n’importe quelles mains), magique, sombre, passionné, captivant. Impossible de le reposer une fois plongé dans les aventures de Feyre, cette jeune femme de dix-neuf ans qui se bat de toutes ses forces pour aider sa famille à survivre—alors qu’eux-mêmes ne se donnent pas la peine de lever le petit doigt si ce n’est pour dépenser l’argent durement gagné—et qui, pour sa peine, se retrouve forcée de vivre parmi des créatures vicieuses d’une puissance inimaginable qui sont aux humains ce qu’est l’Annapurna pour une fourmi.

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Les personnages sont fabuleux, du grincheux Tamlin au sombre Rhysand en passant par le sarcastique Lucien (j’adore Lucien et ses cheveux de feu); Feyre elle-même m’a profondément touchée avec sa force intérieure, sa remarquable ténacité, qui la mènent à… je n’en dis pas plus. Pas de spoilers. Mais sérieusement, cette fin, je n’en reviens pas. Je suis restée pantoise, déchirée entre jubilation, horreur, fascination,… Jamais je n’aurais imaginé que ce soit aussi parfait, et Sarah J. Maas est allée au-delà de mes espérances. Si elle construit un monde vibrant et coloré où évoluent des personnalités diverses (Maas a démontré au fil des années que la caractérisation des personnages était son point fort: elle les connaît sur le bout des doigts, leur donne une vie propre, une histoire, une profondeur rares), le dernier quart du livre constitue un excellent (et ô combien douloureux) crescendo qui culmine en un superbe, renversant final.

Une chose à dire: Maas ne déçoit pas et est officiellement mon auteure préférée. Et, comme à chaque fois que je termine l’un de ses livres, ma vie me semble maintenant vide et morne alors que je hante les limbes d’une crise existentielle en attendant la suite. (La trilogie Grisha—Leigh Bardugo—et An Ember in the Ashes—Sabaa Tahir—vont avoir fort à faire pour garder mon attention après l’apothéose que fut ACOTAR.)

Heureusement que le tome 2 sort dans…huit…mois. Excusez-moi, je vais chercher une corde pour me pendre.


Titre: A Court of Thorns and Roses
Série: A Court of Thorns and Roses (tome 2 à paraître en mai 2016 aux USA)
Auteur: Sarah J. Maas
Nombre de pages: 416
Date de publication US: 05.05.2015
Éditeur: Bloomsbury
Parution française: Date inconnue, éditions du Seuil.

2 réflexions sur “A Court of Thorns and Roses

  1. Pour la corde, je conseille le chanvre. Pour l’article, j’ai rigolé et j’ai pu avoir une idée de ce qui attend le malheureux lecteur ignorant derrière cette couverture. Je vais maintenant tâcher de me procurer ce livre et l’apprécier aussi (avec un peu de chance).
    Continue tes articles, Caroline !

    1. Aah, mais il n’est encore sorti qu’en anglais! Auras-tu la bravoure de faire face? Nouveau challenge!
      Merci pour la recommandation, je file de ce pas chez bricomarché (ou son équivalent américain).
      Pour ce qui est de continuer les articles, je fais de mon mieux mais j’avoue que j’ai tellement de trucs à faire que j’ai un peu l’impression de me noyer. J’en ai deux-trois de (presque) prêts mais il faut encore que j’ajoute les captures d’écran et c’est le plus long donc… euh… quand j’aurai le temps. Enfin Columbus Day arrive donc peut-être que je vais pouvoir.
      Nous verrons bien mon bon monsieur!

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